UEFA EURO 2025

Laura Miller : « Toute l’équipe est devenue un modèle pour les jeunes »

5 minutes
Laura Miller
©Jules Regrenil

Alors qu’elle se prépare à faire le grand saut vers la Bundesliga, la capitaine des Rout Léiwinnen Laura Miller a pris le temps de répondre à nos questions.

Laura, quelle saison ! Qu’est-ce que tu en retiens le plus ?

Laura MILLER : Le plus important reste la santé, donc je dirais qu’en premier lieu, avoir fait une saison sans blessure est une très bonne chose pour moi. Ensuite, la victoire en coupe de Belgique fait forcément plaisir et quand tu ajoutes à ça la belle campagne de Nations League avec l’équipe nationale, c’est très positif.

Tu parles de cette année sans blessure, comment te sens-tu physiquement ?

Ce n’est pas facile de tenir aussi longtemps, que ça soit physiquement et mentalement. Mais bon, je suis une footballeuse professionnelle, donc il faut faire avec.

À 23 ans, tu as réalisé une saison pleine au Standard et tu fais le grand saut en rejoignant Nuremberg pour la saison prochaine : quelles sont tes attentes dans ton nouveau club ?

J’espère réussir à avoir le plus de temps de jeu possible. Et après, découvrir ce grand championnat où il y a de très grosses équipes, sans oublier que le maintien restera l’objectif principal du club.

Avec l’équipe nationale, il y a la campagne de Nations League et cette montée en Ligue B. Même s’il reste encore un match très important à jouer : comment tu juges cette campagne ?

Je pense que l’on pourrait être encore plus constantes ! Car les rencontres contre le Kazakhstan et le Liechtenstein n’étaient pas des rencontres où nous avons été à la hauteur. Mais globalement, je dirais que ça reste une belle campagne, où nous avons essayé de développer notre football, ce qui reste le plus important.

Comment tu expliques justement cette différence qu’il peut parfois y avoir au sein d’un même match, comme celui contre le Kazakhstan à la maison ?

Sur une rencontre comme celle face au Kazakhstan, on manquait peut-être un peu de concentration sur l’entame de match. Après, il faut aussi souligner qu’on revient en seconde période grâce à notre mentalité de guerrières, on voulait revenir. Jouer pour le drapeau motive également dans ces moments-là, il y a une part de fierté.

Comment est l’ambiance au sein du groupe national ?

L’ambiance est toujours très bonne au sein du groupe. On est très soudées et on s’entend très bien, malgré les changements qu’il peut y avoir d’une liste à l’autre, le noyau dur reste le même et ça facilite aussi forcément cette cohésion qui se crée au fil du temps.

En tant que capitaine, quelle est ta relation avec Dan Santos et qu’est-ce qui le caractérise le mieux selon toi ?

Je m’entends super bien avec le coach. Je sais qu’il me fait énormément confiance et je pense que ça se ressent aussi sur le terrain et la manière de laquelle je joue. Sentir cette confiance me met moi-même dans les bonnes dispositions pour performer. C’est un coach qui est ambitieux et qui s’entend bien avec ses joueuses, mais qui sait parfaitement quand il faut un peu serrer la vis.

As-tu conscience d’être devenue un exemple pour toutes les jeunes filles et joueuses du pays à travers ton parcours ?

Je suis consciente de ça et je dirais que ça se ressent particulièrement quand on joue les matchs à domicile et que les petites joueuses viennent demander des autographes. Mais ça ne me concerne pas seulement moi, je crois que c’est toute l’équipe qui est devenue un modèle pour les jeunes.

En ce sens, tu as l’impression que le football féminin évolue positivement au Luxembourg ?

Je ne vais pas me prononcer pour le championnat, mais ce que je ressens, c’est qu’il y a de plus en plus de jeunes qui essaient de franchir le pas vers l’étranger et selon moi ça reste le plus important pour progresser dans un autre championnat que le luxembourgeois.

Cette exportation de joueuses est nécessaire pour améliorer le niveau de la sélection selon toi ?

C’est clair ! C’est sûr et certain pour moi et je pense que plus on aura de joueuses qui évolueront à l’étranger, plus cela servira à l’équipe nationale.

On a vu l’arrivée en sélection de très jeunes joueuses qui évoluent à l’étranger et qui se sont imposées rapidement (Caroline Jorge, Charlotte Schmitt) : quel regard portes-tu sur cette nouvelle génération ?

J’essaie de leur transmettre ce que j’ai appris au fil du temps. Forcément, quand tu es capitaine, il faut aussi être un exemple que ça soit sur ou en dehors du terrain. Ces générations qui arrivent sont encore plus fortes que les précédentes, et le futur de l’équipe nationale passera forcément par elles.

Qu’est ce qui peut encore être amélioré afin d’obtenir de meilleurs résultats avec l’équipe nationale ?

Si je parle de l’équipe, je dirais qu’il faut qu’on acquiert une certaine maturité dans le jeu afin de mieux gérer les temps forts et les temps faibles. Éviter de parfois prendre trop de temps à se mettre dans les rencontres comme contre le Kazakhstan, car ça nous coûte cher.

Selon toi, en fait-on assez pour le football féminin au Grand-Duché ?

Il y a du progrès et des choses qui ont été faites depuis quelques années, mais il reste encore beaucoup à accomplir. On est sur le bon chemin mais la marche est encore longue.

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