La karateka luxembourgeoise est revenue sur ses performances du jour au Paris Open Karate. Notamment sur ce fameux match de repêchage où les juges n’ont pas été cléments avec elle… Souriante malgré la déception, Pola Giorgetti est revenue sur ses combats de la journée au Paris Open Karate. « Le premier on savait que ce serait […]
Souriante malgré la déception, Pola Giorgetti est revenue sur ses combats de la journée au Paris Open Karate. « Le premier on savait que ce serait difficile contre Nancy Garcia, elle est grande et super longue, elle est forte, elle est chez elle. Mais ce qui m’a plus, c’est que je n’ai pas eu peur d’elle. Avant sur un match comme ça, comme je disais hier, je serais rentrée sur le tatami en me disant que toute façon j’allais perdre. Là ce n’était pas le cas, j’avais envie de gagner et j’ai cru en moi. Je me suis lâché, j’ai réussi à placer des attaques. »
« Bien pour mon mental de me dire que je suis au niveau de la 7e mondiale »
Il y a par contre beaucoup plus de regrets et d’amertume sur le combat de repêchage contre la Finlandaise Titta Keinänen : « Je n’étais plus du tout nerveuse pour ce match, j’étais bien dans la tête, tranquille. Et je me suis dit « allez, je vais combattre comme chez moi, comme à la maison ». J’ai marqué un beau mawashi au corps, qui me permet de mener 2-0. Elle a eu ensuite du mal à rattraper le score puisque plus d’une minute est passée sans qu’elle marque un point. Et les trois points que les juges lui donnent sur son coup de pied… franchement, normalement le coup doit toucher le visage et là j’ai mes deux gants en opposition, donc pour moi elle n’aurait pas du marquer ses trois points. » Dans un combat qu’elle dominait et maîtrisait, cette décision est encore plus dure à avaler pour Pola : « Je pense que j’aurais pu la passer, facilement même, alors qu’elle est 7e mondiale. » C’est justement sur ce point encourageant que la karateka du Grand-Dcuhé souhaite se concentrer pour la suite : « C’est bien pour mon mental de me dire que je suis au même niveau que la 7e mondiale, c’est un paramètre qui permet de bien lancer la saison. »
L’entraîneur national, Raphael Veras, est sur la même longueur d’ondes que sa championne : « Elle était un peu tendue et nerveuse sur le premier match. Sur le combat de repêchage on avait un plan et elle a appliqué le plan. Hélas elle a perdu un peu de concentration sur le coup qu’elle prend à la tête, mais ça fait partie du jeu et ça va la rendre plus forte. C’est un bon combat pour lancer sa saison et pour son mental, elle progresse. »
François Pradayrol, à Paris
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