Matthieu Osch : « Déçu du slalom mais heureux de ma progression »

Une splendide 28e place dimanche dernier lors du slalom géant, un abandon dès la quatrième porte aujourd’hui pour le slalom. Voilà le bilan de Matthieu Osch lors de ses deuxièmes jeux olympiques. À peine la course terminée, le skieur est revenu avec nous sur cette expérience, et dresse le bilan de la compétition.

Quel bilan tires-tu de ces Jeux Olympiques ?

On peut parler d’un bon bilan. Si j’analyse la progression depuis quatre ans, c’est très positif. Si je vois le résultat à Pyeongchang et celui de ces jeux, il y a un progrès assez grand. Tant en termes de classement que de retard vis-à-vis du premier, c’est bien meilleur, donc c’est extrêmement satisfaisant. Maintenant, je suis très déçu de ma performance aujourd’hui au slalom. Cela ne s’est malheureusement pas bien passé, exactement comme il y a quatre ans. C’est dommage car j’estime que c’est la discipline où je me sens le mieux.

Comment te l’expliques-tu ?

Déjà à la troisième porte je suis sorti un peu car j’étais trop direct. Cela m’a mis trop en retard pour la quatrième et je n’ai pas pu rectifier le tir.

Est-ce que le fait de déjà connaître les Jeux Olympiques a pu t’aider à être moins stressé, et mieux skier ?

Sincèrement, pas plus que ça. On s’est beaucoup entraîné ces dernières semaines, tout comme les derniers JO. Même si évidemment c’est une compétition de rêve, le focus est avant tout sur le ski. Je sais laisser de côté l’extra-sportif pour me concentrer sur ma tâche. Cela a bien fonctionné comme ça.

Les pistes étaient-elles particulièrement difficiles ?

Non, je les ai trouvé plutôt abordables. C’était plus les conditions qui étaient difficiles, à l’image des grosses chutes de neige dimanche dernier, qui ont compliqué les choses. C’était rare d’avoir de telles conditions à cette période ici, donc il a fallu s’adapter. Aujourd’hui, les conditions étaient très bonnes. Le tracé était exigeant, mais pas inhumain.

Comment as-tu vécu ces jeux, avec des conditions assez particulières, certaines pistes sorties de nulle part qui ont fait beaucoup parler ? Es-tu satisfait du cadre ?

C’est clair que c’était un peu dépaysant, un cadre auquel nous n’étions pas habitués. Mais tout était super moderne et très bien installé. La station de ski avait des cabines qui partaient vraiment de notre village, ce qui nous permettait d’absolument tout faire à pied, ce qui est très sympa. Et les conditions d’entraînement étaient excellentes. Toutes les pistes étaient très bien préparés. L’organisation a fait un excellent travail et de très belles courses, sincèrement.

Quelle est la suite de ton programme cette année ?

Je vais rester ici jusqu’au 21, après la cérémonie de clôture, avant de finir ma saison chez nous, avec les courses habituelles sur le circuit FIS.

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