Martins célèbre le titre… et rempile !

4 minutes
Elodie Martins
©Albert Krier

Le Racing dames a déjoué les pronostics de début de saison en conservant la mainmise sur la Ligue 1 Dames. En 24 rencontres de championnat : 21 victoires, 2 nuls, 1 défaite. Invaincues sur la saison régulière. Malgré un Swift Hesperange qui a maintenu le suspense jusqu’au bout, la coach Elodie Martins soulève son troisième trophée de Championne de Luxembourg en trois années sur le banc. Entretien avec une entraîneure qui assume chacun de ses choix.

Vous venez de célébrer votre 6e titre de championne, votre 3e en tant que coach. Mais est-ce que ce ne serait pas le plus beau de tous ?

Elodie MARTINS : « Ce titre a une saveur particulière, on ne va pas se mentir (rires). Évidemment, chaque titre est unique, tu vis des choses différentes tous les ans. Le premier, comme joueuse, c’était vraiment quelque chose. Mais celui-là, de partir d’aussi loin et de remplir tous les objectifs, c’est ouf ! »

Il doit y avoir un petit goût de revanche également : au début de saison, vous étiez un peu vexée qu’on vous voie peu favorite pour le championnat.

« Ah mais complètement ! Ça donne une leçon à tous les médias : il ne faut pas forcément parler et préjuger avant de voir comment ça se réalise… »

Tout s’est joué dans l’ultime journée : il fallait absolument s’imposer face au SC Ell. Cette pression a-t-elle modifié la façon de préparer le groupe ?

« Pas du tout ! On a fait une semaine normale, avec trois entraînements. Le but était de rassembler tout le monde, de savoir comment les filles allaient digérer la défaite après plus de 24 heures sans les avoir vues. Finalement, il n’y avait aucune baisse de morale dans les rangs. Je me suis tout de suite dit : c’est bon, c’est qu’on va y aller ! On a surtout fait attention à l’état physique : celles qui sont très fatiguées, celles qui ont été laissées au repos face au Swift… Finalement, on n’en a pas tellement parlé la semaine ni la veille, j’ai fait une causerie toute simple. J’ai surtout voulu impacter les cœurs plutôt que le foot en leur rappelant tout ce qu’elles avaient sacrifié, tout ce qu’elles avaient donné pour en arriver là, et qu’il fallait aller le chercher. Plus dans la douceur que dans la pression. Elles ont l’habitude d’être sous pression. »

« Si on voulait descendre le football féminin, on s’y prend vraiment de la bonne manière. »

Il reste désormais la finale de coupe samedi pour un quatrième doublé… Face à un club habitué de ces duels, le FC Mamer [ndlr : 6 fois vainqueur, 9 fois finaliste], c’est un remake de 2022 et 2023 qui vous attend. Comment l’abordez-vous avec les filles ? 

« C’était serré les deux fois, et notamment la première fois où on a fait 90 minutes à 10 contre 11, à Bettembourg déjà ! On prend tous les matchs les uns après les autres. Là on est plus sur de la récupération car honnêtement mes filles sont très très fatiguées. On a hâte que ce soit fini pour les laisser tranquilles ! On va rester dans ce qu’on sait faire, mais on est consciente que sur un match, et encore plus sur une finale, tout peut se passer. Pour le Racing comme pour Mamer : les filles peuvent se métamorphoser et je m’attends à une belle finale. »

Une belle finale qu’on attendait dans un stade avec des gradins ? Le stade de Bettembourg a été désigné par la FLF pour accueillir la finale de la coupe nationale, comme il y a 2 ans. Est-ce un désavantage pour vous ? 

« Oui et non, on a cette facilité à s’adapter. À part à Junglinster et Hesperange, quand on se déplace on a l’habitude de jouer sur synthétique. Maintenant, là où je suis en colère, c’est le manque de respect pour le football féminin. On ne demande pas le stade du Luxembourg, mais au moins un terrain digne de recevoir une finale de coupe. Si on voulait descendre le football féminin, on s’y prend vraiment de la bonne manière. »

Elle rempile !

Si vous parvenez à déjouer tous les pronostics de début de saison, à continuer de marcher sur le championnat et la coupe malgré le départ de la majeure partie des cadres, à décrocher un titre individuel, ce sera la fin d’Elodie Martins au Luxembourg ou bien l’option contractuelle va être levée ?

« J’ai en effet une option d’un an supplémentaire qui appartient au club mais aussi à moi. Donc j’ai pris une grande décision : j’arrêterai de jouer à Longeville-les-Saint-Avold et j’ai levé mon option avec le club pour un an encore ! »

Marco Noel

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