Le capitaine du Progrès Niederkorn dresse le bilan du début de saison de son équipe et pointe les améliorations à apporter pour progresser au fil des rencontres.
Quel bilan tirer de ce début de saison jusque maintenant ?
Je pense qu’on a pas mal commencé. Le seul match où on a été très faible, en dessous de ce que l’on sait faire habituellement, c’était contre le Fola. Mais pour ce qui est du reste, j’estime que l’on a joué à un très bon niveau, et pris un nombre de point satisfaisant. Il faut continuer comme ça.
Précisément, comment expliques-tu la rencontre face au Fola, où vous avez eu énormément de mal à vous procurer des occasions ?
La trêve internationale a sûrement joué sur certains organismes, comme moi et Flo (Florian Bohnert, NDLR). Nous avions joué trois jours auparavant avec l’équipe nationale, ce qui fait que nous n’étions sûrement pas dans notre meilleure forme physique. Cela est sûrement un facteur, même si toute l’équipe est globalement passée à coté de son match. Il faut simplement espérer que cela ne sera qu’une fois, et que cela n’arrivera plus.
Avec une semaine anglaise qui arrive, es-tu confiant sur les capacités physiques du groupe à enchaîner les rencontres ?
Les joueurs sont prêts physiquement. On a aussi un banc de grande qualité, cela ne devrait pas nous poser le moindre problème.
On assiste à un début de saison particulièrement serré, avec aucune équipe qui prend véritablement une avance conséquente, est-ce que c’est une surprise à tes yeux ? T’attendais tu à voir certains clubs performer mieux ?
Pour le moment, chacun joue crânement sa chance. On peut voir Mondorf qui fait un excellent début de saison. C’est normal de voir quelques surprises quand les automatismes ne sont pas encore rodés. L’an passé, c’était sensiblement la même chose. Avec le temps, on devrait voir quelques équipes se dégager pour aller chercher le top 3.
À titre personnel, comment juges-tu ton début de saison ?
Dans l’ensemble, je suis satisfait. Hormis contre le Fola je pense avoir réussi, en jouant plutôt bien. Je change assez régulièrement de poste, puisqu’il m’arrive de jouer au milieu de terrain, mais j’estime réussir à m’adapter à cela, aussi grâce à l’équipe qui m’aide beaucoup.
Tu as joué en effet quelques matchs à un poste plus avancé sur le terrain, est-ce que tu as une préférence particulière ?
J’ai des capacités pour jouer au milieu, c’est certain. Je sais faire des bonnes passes et me montrer offensivement, je ne suis plus dans un rôle simplement défensif et cela me plait. Je préfère sincèrement jouer au milieu, et je me sens capable de m’y épanouir.
Le but est de s’installer définitivement là ?
Ca reste à voir. Il devrait y avoir des matchs dans lesquels je joue au milieu, d’autres en défense, c’est à moi de m’adapter aux besoins du coach tout simplement.
Comment définirais-tu la méthode Leoni ?
C’est un coach qui a une idée de jeu assez précise, mais qui n’hésite pas à changer et s’adapter en fonction de l’analyse faite de l’adversaire. Il a cette capacité à varier et surprendre ainsi l’adversaire, ce qui est très utile.
Il y a encore chez le Progrès une légère difficulté à l’emporter face aux « cadors » du championnat, que faut-il changer pour s’améliorer sur ce point ?
Comme vous savez, on a quelques nouveaux joueurs, même si la majorité est restée. Il faut faire en sorte qu’ils s’adaptent, et que les automatismes se mettent en place. Il est capital de jouer tous ensemble et les uns pour les autres. On défend ensemble, on attaque ensemble pour créer une bonne dynamique. Jusqu’à maintenant c’est réellement le cas et c’est un vrai plaisir de voir tout le monde se donner être solidaire sur le terrain.
