Romain Ruffier : « On prend beaucoup plus de plaisir »

Avant le choc de dimanche face à Dudelange, le capitaine du Racing, Romain Ruffier, revient sur le bon début de saison de son club et l’ambiance au sein du groupe, qui a positivement changé. Il évoque les ambitions de l’équipe de la capitale et les moyens pour y parvenir.

En tant que capitaine, comment trouvez-vous votre groupe depuis la reprise ?

Le groupe est top, vit bien, beaucoup mieux que la saison passée. On prend beaucoup plus de plaisir.

C’est essentiellement dû à quoi ?

Au nouvel entraîneur, qui a mis l’accent sur l’importance de vivre des moments ensemble, de partager. Il a aussi instauré de nouvelles règles, comme l’interdiction du téléphone portable dans les vestiaires. C’est un moment pour se parler, être connectés les uns aux autres, pas pour être chacun dans son coin. Il a axé sa préparation sur le leitmotiv « tout seul on n’est rien, ensemble on peut faire des choses ».

Vous débutez la saison par deux victoires, à Differdange et contre Mondorf. Un départ idéal pour la confiance et l’intégration des nouvelles recrues. Comment avez-vous vécu ces deux premières rencontres ?

C’est sûr que c’est toujours mieux de gagner. Je suis en plus décisif sur le premier match, en sortant un pénalty à 2-1. Les résultats positifs aident le coach à mettre son projet plus rapidement en place, c’est plus facile. Après, tout n’est pas parfait, on ne change pas tout en deux mois, mais on est sur la bonne voie.

Cela a été un peu plus dur le week-end dernier à Hesperange, qui a légèrement dominé. Que retenez-vous de ce match contre un favori?

Je ne suis pas forcément d’accord, je trouve que l’on a dominé ce match. Ce qui nous plombe, c’est de perdre 1-0 tout de suite. Ils ont su tuer le match quand il fallait, l’expérience a joué. Mais on a bien pressé, on les a gênés et ils ont été obligés de balancer plusieurs fois. A 1-0, on sentait que si on marquait, on pouvait les faire douter voire faire basculer la partie. Dans le jeu, collectivement, c’est notre meilleur match. Il va falloir s’améliorer dans les zones décisives, que ce soit derrière ou devant.

Un autre gros choc vous attend dès dimanche avec la réception de Dudelange. Dans quel état d’esprit êtes-vous cette semaine ?

On en a parlé hier entre nous. C’est à la fois une bonne chose et une mauvaise chose que cela arrive si vite. Si on gagne, ça nous permet de faire un gros coup. Mais c’est Dudelange en face, une belle équipe, un favori. En tout cas, on n’a aucun complexe d’infériorité. Il faudra réaliser une grosse prestation, mais on a confiance en nous.

La présidente, Karine Reuter, disait qu’on en saurait plus après le Swift et Dudelange. La victoire est obligatoire ?

C’est l’objectif à chaque match, de gagner. Mais sur ce coup, je ne suis pas complètement d’accord avec la présidente. La saison est très longue, tout ne se joue pas là. L’entraîneur est au club depuis deux mois, le projet d’un nouveau Racing peut prendre du temps et il faudra accepter que tout ne soit pas parfait tout de suite.

Le club est ambitieux cette année et s’est fixé le top 3 comme objectif. Quelles seront vos principales forces pour y arriver ?

Notre esprit collectif, notre combativité, à l’image de nos victoires en coupe. Cela passera par le collectif, vraiment.

Et sur les marges de manoeuvre ? Quels axes devez-vous améliorer en priorité ?

Comme je le disais, nous devons chercher à nous améliorer dans les zones de vérité. Derrière, on a parfois tendance à vouloir faire la relance parfaite, alors que parfois quand il faut dégager, il ne faut pas s’embêter. Devant, pareil, s’il faut mettre un gros pointu pour marquer, il ne faut pas hésiter.

Vous êtes un taulier du club, vous êtes là depuis 2016. Vous espérez finir votre carrière au Racing ?

J’ai prolongé de trois ans après la coupe. Je suis bien ici, j’ai déménagé au Luxembourg. Si c’est également le souhait du club, je me vois en effet bien finir ma carrière au Racing.

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