PH : Canach – Käerjeng sera bien rejoué

Après l’interruption du match Canach-Kaerjeng suite à la blessure de l’arbitre central dimanche, le tribunal fédéral a rendu son verdict ce vendredi : la rencontre sera rejouée en intégralité comme prévu initialement.

Si le comité de la Jeunesse a vivement protesté face à la façon dont se sont déroulées les discussions menant à l’interruption définitive de la rencontre entre Canach et Käerjeng au cours de la 22e journée de Promotion d’Honneur, le Tribunal fédéral a suivi l’esprit d’Alex Krüger, président de la CAF. Le verdict : match à rejouer depuis le début. Pour rappel, la Jeunesse menait 2-0 au moment où M. D’Angelo a rendu les armes après sa blessure, et ce malgré ses efforts manifestes pour reprendre la partie. La règle aurait voulu que l’assistant le plus capé reprenne le sifflet, mais les deux assesseurs étant encore en formation, il a été jugé préférable de leur épargner une pression aussi intense dans un match de cet enjeu.

La décision du TRF a été prise hier soir mais elle s’est faite attendre. La FLF a en effet communiqué seulement en ce début d’après-midi l’information aux clubs en ces termes : « Match à rejouer, Art. 15 2e alinéa (règlement de jeu) »

La Jeunesse Canach prend acte et accepte la sentence sportive de devoir rejouer intégralement un match qu’elle tenait par le bon bout. Mais le comité du club compte cependant faire appel, au moins par principe pour que les procédures définies par les Statuts et règlements de la fédération soit suivies par leurs propres organes fédéraux.

« Je comprends à 200% la frustration de Canach »

De leur côté, les responsables de Käerjeng ne se disent « pas surpris du tout de cette décision ». David Zenner revient notamment sur la chronologie des faits : « Dès le départ M. Krüger n’a jamais caché qu’il ne fallait pas reprendre, mais ce n’est pas nous qui avons refusé. On nous a dit que le match allait être entièrement rejoué sauf si on voulait expressément reprendre avec un assistant qui ne pouvait pas et ne voulait pas prendre le sifflet, c’est différent. » Un vice-président de l’UNK néanmoins compréhensif avec son adversaire : « Je comprends à 200% la frustration de Canach qui menait de manière méritée et qui va devoir rejouer à 0-0 avec notre groupe enrichi des joueurs de retour de blessure ou de suspension. »

Car finalement, les deux clubs se rejoignent sur un constat commun : la nécessité de prévoir dans les textes ce genre de situation et de s’y tenir.