Pedro Resende : « Maribor, plus d’intensité que nous »

Le FC Differdange reçoit jeudi le NK Maribor, pour son entrée en lice au deuxième tour de Conference League (19h30). Éliminés au premier tour la saison passée face à Ljubljana, les joueurs de Pedro Resende partent une nouvelle fois dans la peau d’un outsider. 

Pedro Resende (Entraîneur / FC Differdange)

Qu’avez-vous pensé de Maribor sur sa double confrontation au premier tour ?

« On a vu qu’à domicile, Maribor a eu l’initiative du jeu, comme en championnat. Ils ont joué une équipe bien en place, donc ils ont eu des difficultés à se procurer des occasions. Chez eux comme à Malte, ils se sont retrouvés dans la même situation, à savoir être menés 1-0. Ça ne leur arrive jamais, mais ils ont beaucoup d’expérience et ils ont gardé leur calme jusqu’à la fin. On a observé beaucoup de matchs, on s’attend à une équipe forte, la meilleure de son pays en termes d’histoire et de trophées, même si Ljubljana a remporté le titre la saison dernière. En Conference League, le rythme est différent et en ayant joué le premier tour, ils ont plus d’intensité que nous. »

Sont-ils mieux préparés en ayant joué au premier tour ?

« Parfois, le statut de club professionnel fait la différence. Ils ont effectué une préparation d’une équipe professionnelle avec des adversaires pros, l’intensité est complètement différente. Ils ont été opposés à des problèmes différents de nos matchs à nous. Peut-être que nos joueurs ont ressenti moins de fatigue, mais l’opposition était peut-être moins relevée que leurs adversaires. Eux ont déjà trois matchs officiels de Coupe d’Europe. »

Comment faire mieux que face à Ljubljana, club face à qui vous avez échoué la saison passée ?

« Faire mieux, c’est marquer plus que l’adversaire. Les deux équipes sont complètement différentes. Maribor est une équipe qui se projette plus vite vers l’avant. »

Gianluca Bei (Défenseur / FC Differdange)

Que ressentez-vous à l’idée de jouer un match de Coupe d’Europe ?

« On sait qu’on joue une équipe pro, à peu près du même niveau que Ljubljana, habituée à gagner le championnat. On est vraiment très content de disputer ce match. »

En tant que joueur, on préfère jouer un adversaire un peu plus abordable ou une équipe un peu plus prestigieuse ?

« Il y a toujours de la pression de leur part, car c’est toujours la meilleure équipe sur le papier, donc ce serait osé de parler d’équipe abordable venant de notre part. »

Damir Krznar (Entraîneur NK Maribor)

À quoi vous attendez-vous face à Differdange ?

« On s’attend à un match difficile. Si on compare à Birkirkara, Differdange a de meilleurs joueurs sur le plan technique. On a aussi des qualités et on espère remporter ce match. » 

Comment gérez-vous la perte de Zan Vipotnik, votre meilleur buteur la saison passée ?

« Ce n’est jamais facile de remplacer des joueurs comme ça, et c’est toujours difficile de gérer des joueurs qui marquent 20 ou 30 buts quand on sait qu’ils vont partir. On est un club de transition et Maribor est un club qui a besoin de produire des joueurs pour survivre. Tous les ans, ou tous les deux ans, on perd un ou deux très bons joueurs. On est préparé à ça. On a trouvé de la stabilité, on a une structure de 15 joueurs sur lesquels on peut compter. Ils ont suffisamment de qualité pour palier son départ. »

Vous avez recruté Xhuliano Skuka, en prêt du FC Metz. Pourquoi l’avoir choisi ?

« Skuka est un très bon joueur. Il a eu des problèmes sur les trois ou quatre derniers mois de la saison, où il n’a pas beaucoup joué. À Metz, il s’est entraîné seul, à l’écart du groupe, pendant un mois, il a eu du mal à retrouver la forme. Mais avec ce qu’il a montré jusque’à maintenant, je sais comment optimiser son utilisation. Quand vous devez défendre et jouer en transition, c’est un excellent choix. »

En entrant au premier tour, pensez-vous être mieux préparés physiquement ?

« C’est difficile à dire. On n’a pas vu beaucoup de match de Differdange, un seul match amical. C’est un désavantage pour nous de ne pas connaître notre adversaire. Quand vous manquez d’analyse, vous devez trouver des solutions de votre côté pour faire la différence. On est préparé, on a notre structure, notre système. Je ne sais pas si ce sera suffisant, on verra ça demain. »