Lifestyle Tarek Nouidra : «  je suis un mauvais perdant »

À 38 ans, c’est l’un des vieux briscards de notre championnat. Tarek Nouidra est un habitué des terrains du Grand-Duché avec plus de 300 matchs au compteur en BGL Ligue. Bien connu pour son comportement impulsif sur le terrain, le transfuge de la Jeunesse Esch au rival Fola se livre.

DRIBBLE! : Le meilleur endroit pour fêter les victoires ?

Tarek Nouidra : Une bonne victoire, on va la fêter au restaurant avec l’équipe. On va souvent au Nazar à Luxembourg, c’est une bonne adresse.

La chanson qui tourne en boucle dans ta playlist actuellement ?

En ce moment c’est la musique de Lamine Yamal, « Y Que Fue » [ndlr : une vidéo du prodige espagnol s’ambiançant sur la musique de Don Miguelo après la victoire 5-2 face au Real avait fait sensation sur les réseaux]. Elle reste trop dans la tête, il nous a tous matrixés le jeune !

Ton plat préféré ?

Je n’en ai pas forcément, mais je dirais un bon tajine fait par ma mère.

Ta destination rêvée pour des vacances idéales ?

J’aimerais bien aller aux Etats-Unis, que ce soit sur la côte est ou la côte ouest. C’est une destination que j’aimerais bien faire prochainement. Pour ce que j’ai déjà fait, j’aimais bien aller en Asie quand je n’avais pas d’enfant. Mais maintenant, c’est le Maroc. J’aime bien aussi faire la Grèce, tout ce qui est le long du littoral méditerranéen.

Le joueur qui te fait vibrer à chaque fois ?

Ronaldinho. Quand j’étais jeune, je l’aimais vraiment bien il était extraordinaire. Il m’a fait aimer encore plus le foot, c’était un virtuose.

Le maillot que tu rêverais d’avoir ?

Je dirais celui de N’Golo Kanté.

La meilleure musique pour entrer sur le terrain ?

Zoo de Kaaris. C’est la meilleure pour entrer [ndlr : en 2023, Ciryl Gane était entré sur cette musique pour son combat face à Jon Jones lors de l’UFC 285].

Ta routine matinale ?

Je vais courir le matin quand il fait beau et qu’on joue le dimanche. Je fais un réveil musculaire, et je mange très peu, de façon légère. Je bois beaucoup d’eau et de cafés aussi, jusqu’à 3-4 en général. Par contre avant le match j’ai pas trop de rituel. J’aime bien chambrer les coéquipiers, rigoler, et détendre l’atmosphère. J’aime bien aussi mettre de la musique.

Comment définirais-tu ton style hors terrain ?

Ça, il faudrait le demander aux autres mais ils te diraient tous la même chose. Ils te diraient tous que je suis fou, mais ça ce n’est pas vrai (rires). En vrai, je dirais hyperactif, dynamique, énergique, chambreur, et toujours à rigoler. J’ai beaucoup d’énergie quoi !

Et sur le terrain ?

La même chose, très agressif. Parfois trop, trop d’agressivité. J’ai envie de gagner, je suis un mauvais perdant moi. J’aurais mon frère en face de moi qui jouerait, je lui enverrais un gros tacle. Je suis sans pitié sur ça.

Quel est ton défaut bien connu ? Et à l’inverse, ta qualité injustement méconnue ?

Mon défaut c’est ça : je m’énerve trop sur le terrain. Je ne gère pas mes émotions parfois, si je n’arrive pas à gagner je m’énerve vite. Comme qualité, je suis quelqu’un de généreux. Ça, les gens ne le voient pas trop, il faut le deviner. Je dirais même gentil aussi.

Quelle est la question à laquelle tu aurais bien aimé répondre mais qu’on ne t’a jamais posée ?

Est-ce que les transversales de Joris Belgacem sont homologuées par la NASA ? (rires)