Si le quadruple champion en titre a manqué ses débuts en s’inclinant en face à Fentange (3-2) en Supercoupe samedi dernier, ce revers ne remet pas en cause ses ambitions. Alors que le club aborde une saison charnière de reconstruction, pour Gilles Braas qui entame sa septième saison au VC Strassen, le curseur reste tout de même pointé sur la confiance. Entretien.
Vous avez commencé la saison par une défaite en Supercoupe face à Fentange (3-2). Comment analysez-vous cette entrée en matière plus délicate que prévue ?
Gilles BRAAS : On veut toujours débuter la saison par un titre. Bien sûr, la défaite figure comme une déception mais ce n’est pas une réelle surprise. Nous savions que ce serait un match compliqué. Deux de nos titulaires sont blessés, Mateja Gajin, notre meilleur scoreur, souffre d’une périostite et sera absent jusqu’en novembre alors que Rayan Matilde, notre central principal, s’est fracturé un doigt et en a pour deux semaines d’indisponibilité. Nous avions également trois nouveaux joueurs sur le terrain, sans encore tous les automatismes nécessaires. Ce match était important pour situer notre niveau actuel et identifier les axes de travail. Je répète, il n’y a rien d’inquiétant.
Strassen reste sur quatre titres de champion consécutifs. Dans un club habitué à gagner, comment garder l’envie et la motivation intactes ?
Depuis que je suis au club, il est vrai que nous n’avons perdu qu’une Supercoupe, il y a trois ans contre Bertrange. Il n’est pas toujours facile de se réinventer mais nous n’avons jamais manqué de motivation. Nous sommes l’équipe à battre et cela suffit à nous garder en alerte. L’an passé, Bertrange disposait d’un meilleur effectif sur le papier mais notre expérience a fait la différence. Cette saison s’avère particulière avec un effectif renouvelé. Nous sortons de la routine et il faudra se battre pour chaque point.
Pouvez-vous nous présenter les principales recrues de cet effectif qui a beaucoup changé à l’intersaison ?
Nous avons accueilli Leonardo Auzani, un central brésilien issu de la première division de son pays. Cameron Calhoun, attaquant-réceptionneur canadien arrive d’une université d’outre-Atlantique. Enzo Maggiolo, attaquant, débarque, quant à lui, de Lorentzweiler. Enfin Jan Holdersen, central norvégien, a rejoint le groupe après un passage en Pologne.
Et côté départs, quels cadres ont tourné la page « VCS » ?
Nos deux Brésiliens sont rentrés au pays. Pablo Da Rocha, probablement le meilleur central du championnat, évolue désormais à Fluminense et Renan Ribeiro a pris sa retraite sportive. Notre Canadien Olivier Landuyt a, lui, rejoint Bertrange.
Samedi, vous débutez le championnat à domicile contre Echternach. Avec quel état d’esprit abordez-vous ce premier rendez-vous ?
C’est difficile à dire car eux aussi comptent plusieurs nouveaux éléments. Nous ne savons pas encore à quel point leurs automatismes sont en place. Notre objectif est simple, c’est de gagner ce premier match de championnat et de tourner la page de la Supercoupe pour continuer d’avancer.
En parallèle de la compétition nationale, vous allez disputer la Challenge Cup. Quels sont les objectifs européens du club ?
Nous disputons, en effet, le deuxième tour de la Challenge Cup contre Budva (Monténégro). Le match aller aura lieu le 11 novembre chez eux et le retour le 19 novembre chez nous. C’est compliqué de savoir à quoi nous attendre car ils ont totalement renouvelé leur effectif. Nous sommes dans l’expectative mais impatients !
Un mot pour vos supporters avant de lancer cette nouvelle saison ?
Nous avons besoin d’eux. Voir les tribunes pleines est toujours motivant et nous donne une énergie incroyable. Leur soutien sera essentiel pour aller chercher le maximum de titres. Le championnat devient de plus en plus homogène et c’est une bonne chose pour les spectateurs !
Jocelin Maire
Mental Médias SARL
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