Même si sportivement, Dominik Stolz et les siens font le taff, il n’en est pas de même pour les dirigeants du Swift. L’espoir d’une licence UEFA s’éloigne encore plus pour le club d’Hesperange avec une troisième interdiction de transfert.
Un séisme qui se respecte se doit d’avoir ses répliques. Avec le Swift, depuis le coup de tonnerre du refus d’octroi de licence UEFA en mai 2024, les tremblements de terre s’enchainent sans que plus personne, ou presque, n’y prête attention.
Les joueurs ont eu beau faire le piquet de grève et refuser d’entrer sur la pelouse en novembre face à Mondorf, l’ancien vice-capitaine Clément Couturier dénonçant une situation très grave, rien n’y a fait. Les dirigeants du Swift Hesperange n’ont apparemment pas réglé les dettes à temps (au 31 mars pour les salaires et primes couvrant la période jusqu’à décembre 2024). Et il semblerait en outre qu’ils accumulent les retards, sinon les erreurs, puisque le site de la FIFA mentionne depuis hier une nouvelle interdiction de transfert en plus de celles déjà évoquées en février !
La troisième depuis le début de l’année, qui semble non seulement signifier que d’autres joueurs par effet boule de neige en ont assez d’attendre le versement de leurs indemnités, mais en outre que l’espoir d’une qualification européenne s’éloigne pour la deuxième saison consécutive.
Pour rappel, le club avait déjà été dans cette situation l’an passé, cumulant près de 173.000€ de dettes envers son personnel en plus des créances des administrations fiscales et sociales. Cela avait permis à l’UNA Strassen de bénéficier d’une place pour l’UEFA Conference League alors que l’équipe de Luc Hilger avait terminé 5e de BGL Ligue. Une qualification qu’Alexandre Sacras aimerait cette année obtenir sur le terrain : « Ça n’a pas la même saveur! » nous confie-t-il juste avant le choc de samedi entre Strassen et le Progrès revenu en forme.
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