
Alors que la Mixvoip League s’apprête à fermer boutique jusqu’au 10 janvier, cette neuvième journée s’annonce comme un ultime virage, celui qu’on négocie prudemment pour ne pas compromettre le début d’année suivante. Présentation complète des dernières explications de 2025.
Au terme d’un automne qui a confirmé certaines hiérarchies sans éteindre les ambitions des poursuivants, ce dernier round avant la trêve a des allures d’examen final. Si on ne décroche pas un titre en décembre, on peut déjà perdre beaucoup.
Avec huit matches en huit victoires, vingt-quatre points pris et un ratio sets gagné-perdu de 24-4, le VC Mamer vit son championnat comme seul au monde. La réception de Fentange ce samedi à 16h n’a rien d’un piège à première vue, l’écart entre le leader et la septième étant abyssal, mais elle porte comme une obligation, celle de boucler 2025 sans une seule tâche au tableau.
Derrière, Walferdange demeure un dauphin crédible (6v-2d, 17 pts), mais le choc face à Steinfort (5-3, 15 pts) livrera un grand nombre d’enseignements sur les réelles ambitions de chacune des deux formations. Le RSR avait courbé l’échine à Mamer, avant d’imposer sa constance pour se relancer ; les Steinfortoises, elles, se trouvent dans une forme insolente et n’en finissent plus de gagner. Avec 622 points inscrits depuis le début de saison, les joueuses de Pompiliu Dascalu figurent parmi les attaques les plus prolifiques de la ligue, un argument à ne pas négliger.
Dans la bataille pour la quatrième place, Esch entend sécuriser son rang. La réception d’Echternach (0-8) doit permettre d’éviter toute mauvaise surprise avant la coupure, là où le GYM (5-3), encore trop irrégulier dans ses batailles, devra rester vigilant face à Bertrange, capable de prendre un set à n’importe qui.
Dans une ligue masculine que Strassen survole avec autant de succès que de journées disputées, la question n’est plus de savoir si, mais comment. L’affiche de dimanche soir (19h00) contre Fentange devrait permettre au leader de signer une première moitié de saison immaculée. La bande à Gilles Braas affiche un ratio impressionnant de 685 points marqués pour 504 concédés, symbole d’un contrôle quasi permanent. Mais les Fentangeois, dans le ventre mou du classement, figurent comme ces protagonistes capables de faire déjouer même les meilleures formations.
Lorentzweiler, solide quatrième, voudra s’installer encore un peu plus dans le bon wagon en venant à bout de l’Amber-Lënster. Enfin, Esch et Echternach ouvrent le bal samedi. Pour Esch, lanterne rouge avec zéro succès au compteur, c’est le dernier moment pour attraper un premier succès avant de plonger dans l’hiver.
Le sommet du week-end se tiendra dans le Nord du pays où Diekirch recevra Bertrange, samedi à 20h00, pour une confrontation en guise de test de vérité. Les visiteurs, seule vraie ombre au tableau du leader, avancent avec sept victoires en huit journées et la deuxième meilleure attaque du plateau sous l’impulsion de Kolacny et Weber dans une forme étincelante (182 points cumulés à eux deux). En face, le CHEV de Nelson Loyola a rendu les armes seulement face aux deux cadors du championnat et reste sur une victoire autoritaire face à Junglinster. L’enjeu est on ne peut plus clair, une victoire permettrait au CHEV (6-2, 18 pts) de rester agrippé au duo de tête, une défaite l’éloignerait certainement durablement.
Jocelin Maire
Mental Médias SARL
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