Après la cinglante défaite 1-5 face à Mamer, le club de Rumelange et son désormais ancien entraîneur Marcin Siebert se sont séparés. L’USR espère sans doute créer ainsi un électrochoc pour sortir du marasme de ce 0/9 pour entamer la saison. Interview avec le médian rumelangeois Valentin Sannier pour connaître son avis sur le changement […]
Après la cinglante défaite 1-5 face à Mamer, le club de Rumelange et son désormais ancien entraîneur Marcin Siebert se sont séparés. L’USR espère sans doute créer ainsi un électrochoc pour sortir du marasme de ce 0/9 pour entamer la saison. Interview avec le médian rumelangeois Valentin Sannier pour connaître son avis sur le changement d’entraîneur et lui demander ce que Rumelange doit changer pour remonter la pente.
On a appris aujourd’hui (n.d.l.r. l’interview a été réalisé hier) la fin de la collaboration entre Marcin Siebert et l’US Rumelange. Pensez-vous que c’était la bonne décision pour lancer votre saison ?
C’est la décision du club, donc on se doit de la respecter. Pour ma part, j’ai pris beaucoup de plaisir avec Marcin. On avait la même conception du football. J’espère qu’il rebondira vite. On attend avec impatience le nom du coach qui reprendra les rennes de l’équipe. Entre-temps, de ce que je comprends, c’est le reste du staff qui va reprendre l’intérim. On a réunion ce soir pour tout clarifier.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est la défaite 1-5 contre Mamer. Vous vous êtes écroulés en fin de match. Comment l’expliquez-vous ? Est-ce que les joueurs ont lâché l’entraîneur ?
Je pense qu’on faisait jeu égal avec Mamer jusqu’à ce qu’ils marquent leur deuxième but. Après quoi, on s’est découvert pour égaliser. Ça nous a porté préjudice. En plus, on a eu l’exclusion d’Étienne Donval et donc notre fin de match été un peu plus désordonnée. Mais, pour revenir à votre question, non. Je ne pense pas que certains joueurs aient lâché le coach. On est encore tous déterminés à atteindre notre objectif.
Qu’est-ce qui cloche dans l’équipe de Rumelange, actuellement ?
On montre une bonne intensité et beaucoup de qualité à l’entraînement, mais pour le moment, il nous manque ce petit déclic pour répercuter cela sur les terrains les weekends. On est tous mobilisés pour inverser la tendance et sortir de cette spirale négative.
De l’extérieur, on a l’impression que l’équipe n’a pas encore trouvé le bon équilibre. Vous avez du lourd en attaque, mais on dirait que tout le monde n’a pas encore réellement trouvé sa place. Qu’en pensez-vous ?
C’est vrai qu’on s’est très bien renforcés avec des joueurs qui vont beaucoup nous apporter sur le long terme. Il faut, comme vous le dites, qu’on trouve la bonne recette. Ça va venir. Il faut continuer à y croire. Regardez l’année dernière. Bettembourg avait aussi connu un début de saison très compliqué et avait après réussi à inverser la tendance. On doit s’en inspirer. Il faut rester mobilisés, continuer à travailler, faire encore plus d’efforts. On sait qu’on a beaucoup de qualités, mais dans ce championnat, la qualité seule ne suffit pas. Il faut jouer à 100% de nos capacités. On va persévérer. Le vent tournera. Une saison, c’est très long. Les autres équipes auront aussi leurs moments d’essoufflement.
Le weekend qui arrive pourrait être le moment idéal pour cela. Vous vous déplacez à Steinsel, qui sera déforcé par la rouge prise par son gardien lors du dernier match, et en plus sur un synthétique. C’est un terrain qui devrait bien vous convenir…
Bien sûr. En tout cas, on va tout faire pour. Mais, on sait que ce sont toujours des matchs compliqués là-bas. Leur synthétique peut nous correspondre. C’est vrai que ce serait le moment idéal. À nous de faire le boulot.
Propos recueillis par Andy Foyen
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