Pascal Carzaniga : « La concentration doit être au maximum »

De retour à Hesperange un an après son départ, Pascal Carzaniga caracole en tête du classement de BGL Ligue avec le Swift, devant Dudelange. La première défaite de la saison, Rayan Philippe, les objectifs : le technicien se livre avant la dernière ligne droite de la saison.

Quel a été le match le plus difficile depuis la reprise, en février ?

C’est évidemment la défaite à Pétange (le 5 mars dernier), la seule cette saison. C’était difficile à avaler, d’autant plus qu’on n’a pas réussi à gagner ensuite (match nul 2-2 face à Ettelbruck), ce qui a un peu fait douter le groupe. On a désormais remis le train sur les rails depuis la victoire au Fola, avec un 9/9.

Avoir perdu vous enlève-t-il la pression qu’il y avait pour conserver cette invincibilité, ou ce n’était pas une obsession ?

Ce n’est pas grave en soi. C’est plutôt vous, les médias, qui en avez beaucoup parlé (rires). On n’avait même pas remarqué qu’on était la seule équipe européenne encore invaincue. C’est quand le PSG a perdu à Noël qu’on a commencé à parler de nous. Personnellement, je préfère perdre une fois que d’enchaîner deux matchs nuls, parce que je perds trois points au lieu de quatre.

Avec votre effectif bien fourni, avez-vous un avantage pour jouer sur les deux tableaux, en Coupe et en Championnat ?

On a d’abord Mondercange, qui joue le maintien, après on se concentrera sur la Coupe. Il est vrai que ce sont les objectifs du club, gagner tout ce que l’on peut gagner, donc on va essayer de le faire.

À lire aussi : Julien Klein : « La Coupe ? Aller la gagner ! »

Dudelange vous talonne, à trois points. Comment vivez-vous ce duel ?

C’était l’inverse pendant la phase aller, on avait un point de retard, maintenant c’est eux. Il vaut toujours mieux être devant que derrière, mais il reste encore 21 points à prendre, c’est énorme, donc c’est un vrai duel.

Rayan Philippe avait été mis sur le banc face à Ettelbruck. Aviez-vous pour objectif de le piquer ?

Rayan avait mal à l’adducteur à Pétange, il ne se sentait pas dedans. On l’avait géré toute la semaine et on a pris la décision de le mettre sur le banc. Si le score avait été acquis à la mi-temps contre Ettelbruck, il ne serait probablement pas entré en jeu. À 1-1, je n’ai pas hésité à le faire entrer. Bien sûr, c’était aussi pour le piquer par rapport aux autres et faire jouer la concurrence. J’ai 34 joueurs, tout le monde est à fond et veut jouer. Achraf Drif avait fait une superbe entrée au Racing, c’est normal qu’il ait sa chance aussi, et il l’a eue contre Ettelbruck.

Avec Dominik Stolz et Rayan Philippe, vous avez deux attaquants qui marquent énormément. Finalement, l’absence de véritable numéro 9 est une force.

On a un système avec trois attaquants. Il y en a deux qui marquent et il y a eu beaucoup de mouvements sur le troisième poste. Ça a longtemps été Maurice Deville, ensuite Ken Corral et El Hadi Belameiri. Si on additionne leurs buts à eux trois, ça donne un quota intéressant.

Sur cette fin de saison, les joueurs vont être sollicités pour la saison prochaine. Craignez-vous qu’ils soient distraits ?

Les joueurs sont là pour gagner le championnat. Tant mieux s’ils trouvent des clubs plus huppés, mais je ne pense pas que ça va tergiverser dans les têtes. Nous avons un objectif, voire deux avec la Coupe. La concentration doit être au maximum et je n’ai aucune crainte à ce niveau-là.

Dernières nouvelles