Le Progrès n’y arrive pas

Troisième match de BGL Ligue et toujours pas de victoire pour le Progrès Niederkorn, qui n’est pas parvenu à faire mieux qu’un match nul (1-1) sur le terrain de Käerjeng, le promu, qui a montré une belle solidité défensive et a égalisé à la 95e minute. Si les hommes de Jeff Strasser ne haussent pas leur niveau de jeu, la saison risque d’être longue.

Si on devait trouver un mot pour résumer le début de saison du Progrès, ce serait sûrement « impuissance ». Les Niederkornois ne savent plus gagner et l’ont encore montré cette après-midi sur le terrain de l’UN Käerjeng. Après avoir eu un mal fou à se procurer des occasions franches tout au long de la partie, malgré une grosse domination dans la possession, ils pensaient pourtant avoir fait le plus dur en ouvrant le score à la 91e minute : sur une longue ouverture dans la surface de Guett Guett, Filet parvenait à remettre de la tête en retrait pour Muratovic qui, d’une demi-volée surpuissante, propulsait le ballon dans les buts vides, Frising ayant raté sa sortie. On sentait alors à ce moment-là tout le soulagement des joueurs de Jeff Strasser.

La nouvelle erreur de Flauss qui coûte cher

Mais à la 95e minute, Sébastien Flauss sortait loin de son but pour capter un ballon aérien… mais dans son élan, le gardien dépassait les limites de sa surface de réparation, coup-franc à suivre pour le promu. Lopes s’appliquait et nettoyait la lucarne gauche de Flauss, 1-1 ! Le coup est terrible pour les jaune et noir.

Mais au-delà de cette fin de match complètement folle, les problèmes du Progrès se sont vus bien plus tôt pendant le match. Dominateurs, certes, mais terriblement brouillons dans les dernières passes, le dernier geste. En première mi-temps, le jeu penchait surtout du côté gauche, où Bastos, Hend et De Almeida tentaient de combiner et de se trouver. Mais la justesse technique faisait vraiment défaut dans les trente derniers mètres. A part deux ou trois frappes sans danger et un ou deux coups de pieds arrêtés, le public n’avait vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et à force de ne pas marquer, Niederkorn s’exposait aux contres, certes rares, de Käerjeng, comme à la 40e minute où la frappe de Correia, sur une passe en retrait de Titizian, était contrée.

Une domination longtemps stérile

La seconde période n’était quasiment ensuite qu’un copié-collé de la première. Une tête de Filet à côté sur corner à la 56e. De Almeida qui se démène, mais voit ses frappes ou captées par Frising ou à côté, comme à la 67e et 68e minutes. Käerjeng tente de son côté sa chance sur ses rares opportunités, comme à la 60e minute où le ballon revient sur Fernandes suite à un corner, mais sa lourde reprise est détournée d’une magnifique claquette par Flauss. Jusqu’à cette fin de match, ce money time totalement débridé, au cours duquel le Progrès a fini par trouver la faille… puis par craquer.

Après trois journées, les joueurs de Jeff Strasser (averti d’un carton jaune en première mi-temps après avoir réclamé un pénalty pour une faute sur De Almeida) n’ont pris qu’un petit point. S’ils ne haussent pas rapidement leur niveau de jeu et n’améliorent pas la fluidité de leur animation offensive, ils seront contraints de revoir leurs ambitions à la baisse. L’UN Käerjeng, de son côté, a une nouvelle fois montré sa solidité défensive et son caractère, en égalisant dans les dernières secondes. Le maintien semble largement à sa portée, même si la saison est longue.

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