Julie Meynen, comme un poisson dans l’eau

Ils seront finalement deux à représenter le Luxembourg dans les épreuves de natation des prochains Jeux olympiques de Tokyo. Après Raphaël Stacchiotti, c’est Julie Meynen qui a obtenu sa qualification in extremis pour les Jeux via la norme B.

La nageuse de 23 ans qui se partage entre les Etats-Unis et le Luxembourg depuis quelques années, va disputer à Tokyo ses deuxièmes Jeux olympiques après Rio 2016, où on l’avait vu s’aligner sur le 100m nage libre. Depuis cette première olympiade, elle a également participé en 2019 aux championnats du monde de natation à Gwangju en Corée du Sud, avec une belle qualification pour les demi-finales sur l’épreuve du 50m nage libre.

En octobre 2020, elle s’était une nouvelle fois brillamment illustrée lors d’une étape de l’ISL (International Swimming League) à Budapest, ou elle a amélioré son record national du 100 m nage libre (petit bassin), de six centièmes en 53.39, lors du relais qu’elle disputait avec son équipe de Toronto Titans.Grâce à ce chrono Julie Meynen a amélioré une marque vieille de cinq ans. Une prouesse qu’elle a renouvelé sur le 50 m nage libre, avec un nouveau record de 24.76, soit dix centièmes de mieux que son précédent record, également établi en 2015 (24.86).

Athlète de l’année de son université

Cinq ans après Rio, Julie Meynen a bien grandi, et commence à accumuler une expérience non négligeable, entre les grands rendez-vous mondiaux, et les compétitions universitaires américaines ou l’on ne se fait pas de cadeaux. Présente dans le cadre élite du COSL depuis 2014, Julie Meynen confirme les espoirs placés en elle depuis ses premières compétitions internationales disputées à l’âge de 15 ans seulement. Désignée athlète de l’année par son université de Auburn en 2020, une véritable reconnaissance quand on sait à quel point le sport universitaire américain présente un niveau relevé, Julie Meynen voudra confirmer son ascension parmi le gratin de la natation internationale.

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