Le Progrès et le Racing offrent un match fou ! (3-3)

Au terme de quinze dernières minutes de folie, le Progrès a réussi à arracher un match nul dans les tout derniers instants face au Racing. Un but de Peugnet lors de l’ultime corner, alors que la victoire semblait promise au club de Luxembourg-Ville grâce à un double de Mabella salvateur. Si la rencontre aura offert un finish spectaculaire, le résultat ne contentera sûrement aucune des deux équipes.

(N’Goma 36e, Mabella 78e, 90+3e) Racing 3 – 3 Progrès (De Almeida 33e sp, Karayer 60e, Peugnet 90+6)

Une première mi-temps maussade malgré l’éclair de N’Goma

Dans ce choc entre le cinquième et dauphin de BGL Ligue, la première mi-temps n’est pas des plus passionnantes. Si le Racing s’offre la première tentative d’une belle frappe de Nakache aux vingt-mètres qui termine juste à côté, la rencontre devient ensuite fort peu spectaculaire. La faute à deux blocs bien en place, et de réelles difficultés des deux côtés à enflammer la rencontre. La tension est d’ailleurs aussi présente, à l’image de ce vif échange entre Pomponi et Bastos, signe de l’enjeu capital de ce clash.. Pourtant, dans ce match cadenassé, trois buts seront tout de même inscrits dans les quarante cinq-premières minutes. Le premier viendra à la suite d’un penalty que certains pourront qualifier de polémique, tant il est difficile de savoir si la faute est bien commise à l’intérieur de la surface. Un débat qui ne perturbe pas De Almeida, qui transforme l’offrande d’une superbe panenka. (0-1, 33e).

Ce but a le mérite de lancer la rencontre et provoquer une réaction chez les locaux qui, à peine deux minutes plus tard, reviennent à égalisé. Un superbe enchaînement de N’Goma qui, après avoir éliminé son vis-à-vis aux vingt mètres, balance une splendide frappe dans la lucarne d’un Latik impuissant (1-1, 36e). Une réaction instantanée qui amène donc les deux équipes à revenir aux vestiaires sur ce score nul.

Scénario fou, dénouement dingue, et résultat nul.

Alors que la première mi-temps a pu nous laisser sur notre faim, la seconde, elle, repart tambour battant. Après une première opportunité signé De Almeida, le Racing passe proche de passer devant sur un contre éclair. Rossi transmet pour Mabella, excentré, qui tente tout de même la frappe repoussée par Latik. Le ballon revient dans les pieds de N’Goma qui arme, avant de voir sa frappe être repoussée sur la ligne par un défenseur. Le Progrès essaie d’asseoir sa domination, à l’image d’une frappe de loin de Vogel captée sans difficulté par Ruffier, et commence à mettre la pression sur son adversaire. Une stratégie payante puisque à l’heure de jeu, sur un énième corner, Karayer récupère un ballon dégagé par la défense et lâche une frappe splendide du gauche aux vingt-mètres qui brise la lucarne (1-2, 60e). Un avantage au score mérité à ce moment dans la partie, en vu du retour des vestiaires conquérant du dauphin du championnat. Les visiteurs passent d’ailleurs proche de faire le break dix minutes plus tard mais Bohnert, lancé par une passe lumineuse, ne parvient pas à remporter son face à face contre Ruffier.

Alors que la rencontre semble définitivement basculer à l’avantage du Progrès, qui ne trouve encore une fois pas le cadre par Mazure, un contre éclair va changer la donne. Rossi pour N’Goma, qui glisse astucieusement en une touche de balle à Yann Mabella qui, d’une belle finition dans la surface, permet au Racing de revenir au score (2-2, 78’). Un coup dur pour le Progrès, avant un autre, bien plus violent. Sur un nouveau contre, on reprend les mêmes, et Mabella, encore lui, d’une subtile pichenette permet au RFCUL de prendre les devants dans les arrêts de jeu (3-2, 90+3e). Alors que le score peut paraître cruel pour le Progrès, et que la rencontre semble achevée, les visiteurs tentent le tout pour le tout. Et, sur le tout dernier corner, voire tout dernier ballon de la rencontre, Peugnet saute plus haut que tout le monde, et surgit pour arracher le match nul pour Niederkorn. Une fin de rencontre totalement folle et spectaculaire à regarder pour les spectateurs neutres. Pas sûr que cela soit une consolation suffisante pour les deux équipes qui, avec ce match nul, effectuent une bien mauvaise opération.

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