Groupe G: le Brésil 20 ans après?

Dans le Groupe G on retrouve un autre favori au titre avec le Brésil, qui aimerait retrouver les sommets 20 ans après son sacre en Corée du Sud et au Japon. Comme principal outsider figure la Suisse, qui brille depuis deux ans sur la scène internationale, puis la Serbie et enfin le Cameroun.

Comme on se retrouve! Ce Groupe G de la Coupe du monde 2022 a un étrange gout de déjà vu. Ironie du sort, le Brésil la Suisse et la Serbie étaient déjà dans la même poule lors de la phase de groupe du précédent Mondial en Russie en 2018. Le Cameroun prenant la place du Costa Rica. A l’époque le Brésil et la Suisse s’étaient extirpés à la première et à la deuxième place devant la Serbie. 

Globalement, on s’attends à peu près à la même hiérarchie. La Selecao, vice-championne d’Amérique du sud après sa finale perdue face à l’Argentine, semble avoir retrouvée l’équilibre nécessaire pour viser très haut dans ce Mondial, 20 ans après le doublé en finale de Ronaldo en Corée et au Japon. Qualifié premier de la zone Amérique du Sud, le Brésil a terminé invaincu de ces éliminatoires, avec en prime la meilleure attaque et la meilleure défense. 

Sous la houlette de Tite (61 ans) depuis déjà 2016, le Brésil participera à sa 22e Coupe du monde,  seule sélection à avoir réussi cette prouesse depuis la première Coupe du monde en 1930. Le pays demeure toujours un vivier de talents phénoménaux, avec un secteur offensif de feu illustré par sa star Neymar. Mais l’équipe possède également une défense de fer avec Marquinhos et Thiago Silva, et un gardien de grand talent avec Alisson Becker. 

La Nati n’en fini plus de surprendre

Depuis qu’elle a éliminé la France aux tirs au but lors de l’Euro 2020, la Suisse est désormais vue sous un autre angle par les grandes nations européennes traditionnelles. La Nati a confirmé en terminant première de son groupe qualificatif pour la Coupe du monde, devant les champions d’Europe italiens. Désormais avec Murat Yakin à sa tête, suite au départ de Vladimir Petkovic à Bordeaux en 2021, la sélection suisse compte bien aller encore plus loin que les huitièmes de finale, où son parcours s’était arrêté en 2014 et 2018. 

Du côté de la Serbie, on avance également avec de bonnes certitudes vers cette Coupe du monde inédite. Qualifiée première de son groupe, où figurait le Luxembourg, et invaincue, l’équipe entraînée par Dragan Stojkovic a contraint le Portugal à passer par les barrages. Depuis 2010 en Afrique du Sud et leur première participation sous l’entité unique « Serbie », les Aigles blancs n’ont pas réussi à franchir le premier tour une seule fois. Voilà un objectif tout désigne. 

Le Cameroun veut bousculer la hiérarchie

Présent au Qatar au détriment de l’Algérie, le Cameroun a retrouvé une équipe dotée d’un savant mélange entre expérience et jeunesse. Troisièmes de la dernière Coupe d’Afrique des nations en janvier dernier, les Lions indomptables ne partent pas parmi les favoris dans ce groupe mais vont vouloir bousculer l’ordre établi. Pas évident à faire si l’on se fie aux statistiques car leurs glorieux prédécesseurs de 1990 n’ont toujours pas été imité, le Cameroun n’ayant depuis pas passé la phase de poules en cinq participations. 

Un Brésil six étoiles?

A la recherche d’un sixième sacre, le Brésil semble cette fois bien armé pour aller chercher le titre mondial après de nombreuses désillusions, dont celle terrible vécue à domicile en 2014. 

La sélection de Tite va être une nouvelle fois scrutée par tout le peuple auriverde. Fanatique de football, le Brésil attend comme le Messie celui qui lui ramènera la coupe à la maison. Pour cela le onze de départ de la Confederação Brasileira de Futebol a fort belle allure. Alignée en 4-3-3, elle compte avec le gardien de Liverpool Alisson Becker un gardien confirmé au niveau européen. En défense, pas de quoi plaisanter non plus avec Danilo (Juventus), Marquinhos (PSG), Thiago Silva (Chelsea) et Alex Sandro (Juventus). 

Dans le rôle de sentinelle on retrouve Casemiro (Manchester United), sur qui reposeront de grosses responsabilités. A ses côtés au milieu, on devrait retrouver un autre Mancunien avec Fred, qui possède une petite longueur d’avance sur Fabinho ou encore Bruno Guimaraes. Et enfin troisième larron de ce milieu le joueur de West Ham Lucas Paqueta, la carte technique de ce milieu à trois.

Devant on retrouve un trio encore plus chaud qu’une samba lors du carnaval de Rio, avec sur l’aile droite Raphinha, qui fait une arrivée fracassante à Barcelone. Dans l’axe pas de surprise, Neymar (PSG) sera le leader offensif d’un trio complété par Vinicius Jr (Real Madrid), lui aussi « en feu » la saison dernière. Tâche à eux donc de faire oublier un Mondial 2018 qui s’était achevé dès les quarts de finale de la compétition. 

La Suisse veut confirmer

Tombeuse de la France à l’Euro, devant l’Italie lors des qualifications vers le Mondial, la Suisse est désormais à surveiller comme le lait sur le feu. Présentation. 

La Suisse a changé de statut. Et malgré le départ de Petkovic, elle a conservé la même solidité sous le mandat de Murat Yakin. Dans les buts hélvetes, on retrouvera Yann Sommer (B.Mönchengladbach), tandis que la défense devrait être logiquement composée de Silvan Widmer (Mayence) côté droit, de Manuel Akanji (Manchester City) et Nico Elvedi (G’ladbach) dans l’axe, et de l’éternel Ricardo Rodriguez (Torino) à gauche.

Le milieu axial sera une nouvelle fois composé des tauliers Granit Xhaka (Arsenal) et Remo Freuler (Nottingham), alors que Denis Zakaria (Chelsea) viendra les épauler dans l’entrejeu. Devant le trio offensif sera composé de Xherdan Shaqiri (Chicago Fire), Breel Embolo (Monaco), et Noah Okafor (RB Salzbourg). La Suisse possède les éléments nécessaires pour viser les huitièmes, un plafond qu’elle n’a plus dépassée depuis sa Coupe du monde à domicile en 1954. 

La Serbie pour créer la surprise? 

Qualifiée première de son groupe et invaincue, la Serbie voudra profiter de ses armes offensives pour enfin passer le premier tour d’une grande compétition. 

Après son élimination au premier tour derrière le Brésil et la Suisse en 2018, la Serbie aimerait prendre sa revanche en novembre et décembre prochains. Avec une ossature en 3-4-1-2, elle compte dans ses buts Predrag Rajkovic (Real Majorque), dernier rempart d’une solide défense à trois composée de Strahinja Pavlovic (RB Salzbourg), Stefan Mitrovic (Getafe), et Nikola Milenkovic (Fiorentina). 

Au milieu, on retrouve sur le côté droit Darko Lazovic (Hellas Vérone), et en milieu axial la star de cette équipe de Serbie Sergej Milinkovic-Savic (Lazio), accompagné de Uros Racic (Braga). Filip Kostic (Juventus) complète côté gauche le quatuor. En meneur de jeu, c’est Dusan Tadic (Ajax) qui sera la rampe de lancement des deux attaquants que sont Aleksandar Mitrovic (Fulham) et Dusan Vlahovic (Juventus).

Le Cameroun dans une nouvelle ère

Les Lions indomptables viennent compléter ce groupe G. Entraîné par l’ancien du FC Metz Rigobert Song son joueur le plus capé (137 sélections) depuis le début d’année, le Cameroun voudra jouer les trouble-fêtes dans le Golfe. Dans ses buts, on retrouvera le performant André Onana (Inter), tandis qu’au poste de latéral droit figure Collins Fai (Al-Taï), puis Jean-Charles Castelletto (FC Nantes) et le capitaine Nicolas Nkoulou (Aris Salonique) dans l’axe. A gauche, c’est Nouhou Tolo (Seattle) qui tient la corde.

Au milieu de terrain, on retrouve un André-Franck Zambo Anguissa qui flambe avec le Napoli depuis le début de saison, et à ses côtés Olivier Ntcham (Swansea). Plus en retrait dans un rôle de milieu défensif, Samuel Oum Gouet (Malines) est le favori à ce poste. Sur l’aile droite de l’attaque, Bryan Mbeumo (Brentford) s’est rapidement imposé. Dans l’axe Vincent Aboubakar (Al-Nasr) fait toujours l’unanimité. Et enfin sur l’aile droite Karl Toko-Ekambi (Olympique lyonnais) viendra apporter ses qualités de percussions. 

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