Le Progrès dit adieu au titre

Emprunté et incapable de véritablement dominer la rencontre, le Progrès a été surpris sur sa pelouse par Rodange. Une défaite plutôt logique, qui crucifie définitivement les espoirs de titre, et met en danger la qualification européenne.

(Pomponi, 31e) Progrés 1 – 2 Rodange (N'Diaye, 39e SP, Amehi 76e)

Rodange fait de la résistance

Sur le papier, l’affiche semblait particulièrement déséquilibré. Et la logique du classement fait que les locaux prennent fort vite le contrôle de la rencontre, à l’image de Florian Bohnert, qui, dès les premières minutes, tente une frappe qui s’éloigne des buts. Par la suite, le Progrès continue de dominer la rencontre, sans réellement s’offrir de franches opportunités malgré une domination territoriale. En face, Rodange, sans pression, joue les coups à fond sur les moindres opportunités qui s’offrent à lui, comme Amehi, qui, à la vingtième minute teste Flauss qui s’allonge pour arrêter la tentative.

La rencontre suit ce cours, quand, à l’orée de la demie-heure de jeu, le Progrès fait enfin la différence. Sur une belle déviation de la tête d’Azong, Pomponi ne se pose pas de questions, et frappe du pied gauche à l’entrée de la surface de réparation. Imparable pour le portier adverse qui ne peut que constater les dégâts (1-0, 31e). Alors que la rencontre semble débloquée et Niederkorn lancé vers un succès facile, Rodange réplique. Sur un penalty débatable consécutif à une légère faute de Flauss dans la surface, les visiteurs égalisent sur penalty par N’Diaye. Un but qui récompense une belle attitud e, et sanctionne l’incapacité du Progrès a véritablement emballer la rencontre. L’arbitre siffle alors la mi-temps sur ce score particulièrement dommageable pour les joueurs de Stéphane Léoni.

Rodange braque le Progrès, qui dit adieu au titre

Le Progrès revient particulièrement motivé en seconde période. Il ne faut d’ailleurs que quelques minutes pour voir la première opportunité, mais Bohnert, bien trouvé, n’arrive pas à tromper M’fa qui offre une bien belle parade. Une attitude conquérante qui ne durera que quelques instants, tant les locaux semblent incapables de donner du rythme à une rencontre qui leur paraissait promise. Le Progrès semble en effet impuissant face au bloc bas posé en face. Essayant de donner du rythme, les joueurs de Leoni essaient d’accélerer le rythme, mais ne le font que de manière brouillone. Et s’exposent par là aux contres de l’adversaire : M’fa dégage au loin, N’Diaye temporise et trouve Amehi qui ne se pose pas de questions. Sa frappe lourde au premier poteau élimine un Flauss loin d’être impérial, et crucifie par là les espoirs du Progrès (1-2, 85e). Toujours aussi précipité dans les dix dernières minutes, Niederkorn ne réussit pas à retourner la situation. Rodange effectue donc l’opération parfaite, tandis que le Progrès dit définitivement au revoir au titre.

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