Massimo Tarantini (VC Strassen) : « L’équipe travaille très bien »

Neuf rencontres, neuf victoires. Le VC Strassen surnage en ce début de saison, et n’a concédé que deux petits sets. Une superbe performance pour le champion en titre. Alors que son clash face au VC Bertange a été reporté pour cause de COVID, petit point avec Massimo Tarantini, entraîneur forcément satisfait.

La première partie de saison semble tutoyer l’excellence du côté du VC Strassen… Est-ce un sentiment partagé de votre côté ?

Oui, tout à fait. On est premier, on n’a pas perdu un seul match, ce qui n’était pas prévu en début de saison. On a fourni une prestation en continu très solide, qui nous permet aujourd’hui d’être premier.

Vous attendiez-vous à tant dominer la Novotel Ligue ?

Non. Vu les renforts de différentes équipes, pour ne citer que Lorentzweiler, on ne s’attendait pas à ce que cela se passe aussi bien. Ajoutez à cela que nous avons remplacé notre charnière de réception, on a intégré un nouveau réceptionneur quatre ainsi qu’un central. Cela faisait beaucoup.

Comment expliquez-vous alors ces résultats qui vont au-delà de vos espérances ?

L’équipe travaille très bien. J’ai un noyau de treize joueurs qui ont énormément d’envie. On a une présence régulière de plus de dix personnes à l’entraînement, ce qui permet de travailler les différentes situations de jeu avec plus de constance.

Quelles sont selon vous les choses qui sont encore améliorables pour élever encore le niveau ?

Il faut que l’on s’améliore dans différents secteurs, comme par exemple le bloc. Et surtout, nous nous devons d’éviter de faire des fautes faciles, des fautes bêtes.

Vous êtes champion en titre et semblez survoler la compétition cette saison. Comment fait-on dans ce genre de situations pour conserver la même motivation, la même rage de l’emporter ? Le relâchement fait il partie des risques ?

Oui, je vous confirme que le relâchement fait partie des risques (rires) ! On l’a d’ailleurs déjà vécu. Après le match contre Lorentzeiler qui clôturait la première partie de saison régulière, on a entamé les matchs retour début décembre. On a perdu un set contre Belair, un autre contre Echternach où nous avons failli en perdre un deuxième. Depuis le 15 août, l’équipe a énormément travaillé et souffert, je pense que c’était une réaction normale d’avoir une petite baisse de tension. C’est humain. On ne peut pas garder sur dix mois de saison la pression tout le temps sur l’équipe. On en demande toujours énormément, on veut rester premier, mais des petits accidents de parcours comme ceux-ci ne m’inquiètent pas.

Vous êtes arrivés au VC Strassen en 2019. Qu’estimez-vous avoir apporté au club depuis que vous avez pris ce poste d’entraîneur ?

Ça, il faut demander à l’équipe (rires) ! J’ai été longtemps joueur à Strassen, je connais encore quelques joueurs et le comité. J’avais mes idées que j’ai voulu implémenter, et j’estime que tout le monde suit assez bien le chemin désiré. Cela fonctionne bien.

Est-ce difficile de se retrouver entraîneur de joueurs qui étaient auparavant des coéquipiers ?

C’était une de mes inquiétudes en effet, mais sincèrement, cela s’est très bien passé. Tout le monde a très vite accepté la situation. On peut discuter de l’époque où nous étions joueurs, mais quand on parle de l’instant présent, ça fonctionne très bien avec tout le groupe.

Votre rencontre face à Bertrange dimanche, choc entre le premier et le second a été annulé pour cause de COVID… À quel point êtes vous inquiets pour la suite de la saison ?

Je suis inquiet, évidemment. Quand on regarde les chiffres, les cas positifs, l’augmentation… Bertrange nous a confirmé avoir au moins trois joueurs positifs, dans d’autres équipes on entend qu’il y en a un ou deux… Nous sommes touchés, comme dans tous les sports, et tous les domaines. On voit la même chose partout, et ça parait difficile à éviter. La seule chose qu’on peut se dire c’est que nous avons fait ce qu’il y avait à faire depuis le début de la saison. Chaque joueur qui n’était pas vacciné devait se faire tester avant chaque entraînement alors que cela n’était pas obligatoire. Nous avons essayé d’être les plus rigoureux et préventionnistes possible.
Tous les joueurs sont vaccinés au moins deux fois. Un qui refusait a été libéré, parce qu’à nos yeux, on ne peut pas cautionner mettre en danger tout le collectif par excès d’individualisme. Aujourd’hui, les nouvelles règles sont 2G+, on se teste à chaque entraînement. Je ne vois pas ce qu’on peut faire plus. Les gens connaissent le danger du Covid. Peut-être aurions du repousser de quelques semaines la reprise, mais sincèrement, c’est une situation très difficile. Ce qu’on espère avant tout, c’est de ne pas avoir trop de matchs à récupérer, et surtout que le VC Strassen soit champion sur le terrain. Pour le reste…

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