Pit Rodenbourg : « Pas quelqu’un qui sort le fouet »

Le coach du Racing fait tout pour trouver la formule afin d'inverser la spirale négative de son équipe qui reste sur cinq défaites consécutives. Une victoire contre l'Amicale Steesel, dimanche, ferait le plus grand bien.

Vous restez sur cinq défaites consécutives, comment expliquez-vous cette spirale négative ?

Il y a plusieurs aspects. Déjà, on a connu pas mal de changements sur les postes profressionnels. Ensuite, on a eu des blessures avec notamment celle de Gaëtan Bernimont qui nous manque énormément depuis novembre. C'est dur de perdre un joueur comme ça et quasiment impossible de compenser son absence. Et puis enfin mentalement, quand tu perds beaucoup, cela peut devenir compliqué niveau motivation. C'est mon rôle de remonter le moral de l'équipe. Parfois on peut très bien jouer, comme mercredi où l'on peut revenir à égalité à vingt secondes de la fin… Là, si tu as un deuxième joueur professionnel (on n'en a plus qu'un en ce moment), tu fais la différence.

Qu'est-ce qu'il vous manque ou que faut-il modifier pour inverser la tendance ?

On joue à un haut niveau pendant 25 ou 30 minutes. Il nous manque ces dix dernières minutes où on a souvent du sable dans la machine. Il faut que tout le monde joue à son potentiel maximal et c'est à moi de parvenir à mettre les joueurs dans les meilleures conditions pour que ça arrive. Après, je ne suis pas quelqu'un qui sort le fouet ! Je mets beaucoup d'importance dans la communication. Bon, une victoire serait un énorme soulagement pour nous et nous ferait du bien.

Les Musel Pikes reviennent en forme, le Telstar vient de faire chuter la Résidence. La lutte pour le maintien va être acharnée…

Oui, c'est un élément que je dois avoir en tête. Mais il nous reste une douzaine de match, la 9e place n'est qu'à deux victoires. Tout est encore possible, et les matchs de playdown seront cruciaux. Je reste confiant et très motivé.

Vous recevez l'Amicale Steesel dimanche. Il s'agit d'une bonne occasion pour repartir de l'avant ?

Chaque match est une bonne occasion et je pense qu'on a une chance contre toutes les équipes avec ce que l'on montre. L'Amicale est une équipe dangereuse, avec des sacrés marqueurs comme Bobby (Melcher), qui est un des meilleurs joueurs luxembourgeois. On va bien se préparer en tout cas et on a notre chance.

Vous avez pris le poste d'entraîneur en novembre. Qu'essayez-vous d'apporter à votre groupe ? Quelle est votre philosophie ?

Je veux tout faire pour mettre mes joueurs dans les conditions qui leur permettent d'exceller, je veux tirer le meilleur de leur potentiel. J'essaie de développer un esprit collectif, où l'équipe ne joue pas seulement pour un ou deux joueurs. Je cherche l'équilibre entre maximiser le potentiel de mes joueurs luxembourgeois et permettre à mes professionnels, aux américains, de performer. Je prône un jeu assez simple, direct. Je veux surtout que l'équipe avance ensemble. J'essaie de responsabiliser tous les joueurs dans le jeu.

Comment voyez-vous l'avenir du Racing ?

C'est une question que je ne me pose pas en ce moment car je suis très concentré sur nos matchs. Quand j'étais déjà entraîneur l'année dernière, j'ai pris un peu de recul ensuite pour réfléchir. Mais là, je suis focus sur ma tâche. A titre personnel, j'espère évidemment rester au-delà de cette saison.

 

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